Courir pour le plaisir et le dépassement
- Collège Charlemagne
- 1 oct.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 oct.
Entretien avec M. Bibeau
Au Collège Charlemagne, l’activité physique occupe une place essentielle dans le développement global de nos élèves. Mais derrière les cours d’éducation physique, il y a aussi des enseignants passionnés qui incarnent au quotidien les valeurs qu’ils transmettent. C’est le cas de M. Bibeau, enseignant au primaire, dont l’amour pour la course à pied l’a mené à relever un défi de taille : les marathons. Il nous raconte ici son parcours, ses motivations et les leçons qu’il tire de cette discipline exigeante.
Quels étaient tes derniers marathons?
Mes derniers marathons sont ceux de cette année, dont celui de Montréal, le 21 septembre. Sinon, l'année passée, j'ai participé à celui d'Ottawa, qui a toujours lieu à la fin du mois de mai.
Depuis combien de temps participes-tu à des marathons et qu’est-ce qui t’a donné envie de commencer?
Mon premier marathon a eu lieu durant la période de la COVID, quand tout était fermé. Je me suis dit : « Pourquoi ne pas tenter le coup ? » et j'ai fait les courses, dans les secteurs de LaSalle et de Verdun, entre amis, sur les pistes cyclables. J'ai eu envie de courir un marathon, car c'est un peu l'objectif ultime quand on est coureur et que les plus courtes distances commencent à être bien maitrisées.
Quelle est ta principale source de motivation lorsque tu t'entraînes ou quand tu cours?
En ce qui concerne ma motivation à courir, je pratique ce sport parce que, depuis que je cours, j'ai grandement amélioré ma forme physique. D'ailleurs, je crois être en meilleure forme aujourd'hui que pendant ma période où je jouais au soccer élite. C'est aussi un moment qui me permet de faire une pause dans ma journée et de me concentrer sur la course.
Quel est ton plus beau souvenir ou moment marquant vécu pendant un marathon?
Pendant les marathons, je dirais que les plus beaux moments sont au coup de départ, quand tous les coureurs attendent le signal officiel, ou encore à la ligne d'arrivée. C'est tout simplement wow ! Par exemple, à Ottawa, quand tu vois, une rue principale remplie de 10 000 coureurs, c'est magique!
Quels sont les plus grands défis que tu as rencontrés et comment les as-tu surmontés?
Durant un marathon, il existe évidemment plusieurs défis à surmonter. C'est d'ailleurs pourquoi on considère cette distance comme un défi majeur, nécessitant beaucoup de préparation avant l'événement. Pour ma part, le plus grand défi est de garder le focus et de mettre les pensées négatives de côté. Quand ça fait deux heures et plus que tu cours, je te confirme qu'il arrive souvent de vouloir arrêter : les douleurs aux jambes qui deviennent difficiles à endurer et la fatigue mentale s'installe.
Est-ce que ta participation aux marathons influence ta vie professionnelle?
Je ne pense pas que mes participations à des événements de course influencent directement mon travail. Par contre, comme je l'ai dit précédemment, je me sens en meilleure forme depuis que je cours de façon assidue. Je me sens beaucoup moins fatigué le matin, car mon sommeil semble de meilleure qualité. D'ailleurs, je profite du parc-nature du Cap Saint-Jacques pour varier mes sorties d'entraînement, puisqu'il se situe tout près du Collège.
Quelles qualités développées grâce à la course te servent dans ton quotidien?
Je crois que les plus grandes qualités que j'ai développées avec la course sont l'assiduité et l'organisation. Pour le marathon de Montréal, j'ai suivi un plan d'entraînement de 18 semaines. J'ai dû organiser mes semaines et planifier mes sorties. Honnêtement, le plan a vraiment bien fonctionné: durant la course du 21 septembre, j'ai couru exactement selon l'objectif que je m'étais fixé.
Quels sont tes prochains objectifs sportifs?
Mon prochain objectif dans le monde de la course est d'abord de continuer à faire des sorties chaque semaine afin de maintenir un certain volume de course, même pendant l'hiver qui peut parfois être moins motivant. Sinon, en 2026, j'aimeraisparticiper à deux marathons.
Quel conseil donnerais-tu à un collègue qui aimerait se lancer dans la course à pied ou participer un jour à un marathon?
Le conseil que je peux donner à quelqu'un qui aimerait faire un demi ou un marathon, c'est de se fixer des défis graduels. Il faut toujours que la course reste un plaisir. Si le défi est trop intense, l'expérience devient désagréable et on finit par faire un X sur la course. Aussi, il ne faut jamais négliger les entraînements, qui sont très essentiels pour bien préparer le corps.
L’expérience de M. Bibeau nous montre que la course dépasse largement la simple performance physique. Elle devient une véritable école de persévérance, de discipline et de dépassement de soi, des qualités qui résonnent autant dans la vie personnelle que professionnelle. Son parcours inspire à croire qu’avec constance et plaisir, chacun peut franchir ses propres lignes d’arrivée.
Curieux de le voir en action? Tape le nom de M. Bibeau, sur le site du Marathon Beneva de Montréal et découvre ses clichés en pleine course!
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